Les modes de travail ont fondamentalement changé. Les gens ne recherchent plus seulement un équilibre entre travail et vie personnelle. Ils veulent avoir la possibilité de choisir quand, où et comment ils travaillent. Ils veulent avoir la liberté de créer leurs propres horaires, de faire un travail qu’ils jugent utile, et d’être dans un espace qui répond à leurs besoins spécifiques. L’époque du « métro boulot dodo » universel est révolue. Dans Toutes les façons de travailler ( English ), des membres WeWork racontent comment ils sont en train de réinventer leur vie professionnelle de façon à s’épanouir dans ce nouveau monde du travail.
Le mois de février 2020 a marqué une période importante de la vie de Jackie Geisler. L’ancienne coach personnelle venait de quitter son emploi dans une salle de sport afin de lancer à temps plein son entreprise de coaching, Live Free Fitness. « Mon entreprise était déjà structurée, j’avais déjà des clients, j’avais déjà des revenus récurrents, explique-t-elle. Et ça a été une vraie bénédiction, dans la mesure où c’est à ce moment-là que le monde s’est presque effondré à cause de la COVID-19. »
Au début de la pandémie, Jackie a quitté New York pour s’installer dans la maison des parents de son compagnon et travailler au sous-sol. « C’était génial, et je suis tellement reconnaissante d’avoir eu cette échappatoire, confie-t-elle. Mais il y avait quand même des difficultés. » Il lui a fallu du temps pour apprendre à planifier ses appels avec les clients en jonglant autour du « dîner en famille ».
Six mois plus tard, elle est retournée avec son compagnon à New York, où ils travaillaient tous les deux dans un appartement de moins de 45 m². « Mon Dieu », soupire-t-elle en évoquant leur lieu de travail improvisé. « Nous avions un bureau trop petit acheté sur Facebook Marketplace pour 20 $. Ses roues étaient cassées, le tiroir n’avait pas de poignée. Il fallait qu’un de nous deux travaille sur le lit ou sur la commode dans notre chambre, pendant que l’autre utilisait le bureau dans le salon. Dans un monde déjà envahi de gens qui ne voyaient déjà pas plus loin que le bout de leur nez, c’était évidemment un défi corsé. » Entre les appels en parallèle sur Zoom et les pauses jeux vidéo de son ami, l’appartement était trop bruyant pour être propice à la réflexion.
À l’époque, Jackie voyait un coach de vie, qui lui a suggéré d’aller travailler dans un espace de travail partagé. L’idée était intéressante, mais l’entreprise de Jackie n’était pas encore assez rentable pour que ce soit une option envisageable. « C’était une question financière, confirme-t-elle. Je ne pensais pas pouvoir me permettre d’investir dans quelque chose de ce genre. »
Le simple fait d’avoir un endroit où l’étincelle pouvait surgir, où je pouvais avoir cet impact, a été absolument révolutionnaire.
Jackie Geisler, PDG et coach en chef de Live Free Fitness
Sans se décourager, elle a continué à explorer le site de WeWork, en s’abonnant aux newsletters de la société, au cas où une belle occasion se présenterait. L’an dernier, lors de la Semaine nationale des petites entreprises, elle a reçu un courriel annonçant un concours qui mettait en jeu des passes WeWork All Access. Elle s’est portée candidate sans hésiter. « Je me suis dit que ça valait la peine de participer, mais qu’il y aurait probablement des milliers d’autres candidats », raconte-t-elle.
À sa grande surprise, Jackie a fait partie des entreprises gagnantes. « C’était un timing quasiment divin, s’enthousiasme-t-elle. J’étais assise à mon petit bureau quand j’ai découvert que j’aurais la possibilité d’utiliser WeWork. Une occasion en or ! »
Rejoindre WeWork a été un changement radical pour Jackie et son entreprise. « J’avais vraiment besoin de ça, mais il me fallait un peu d’aide pour y arriver, dit-elle. Je me souviens que je ne tenais plus en place. J’étais vraiment impatiente à l’idée de pouvoir entrer en contact avec d’autres entrepreneurs. J’ai dit au revoir à mon petit bureau et à mon lit, et j’ai commencé à doper ma productivité en disposant d’un espace conçu pour le travail, ce qui était incroyable. »
Jackie s’est vite sentie chez elle dans l’environnement sans distraction que lui offrait WeWork. « J’adore le silence, glisse-t-elle. J’utilise une pièce insonorisée ou je réserve une salle privée, ce qui me permet d’apporter mon déjeuner, de m’étaler un peu et de mettre ma liste de choses à faire sur le tableau blanc. J’aime avoir de la place, dans un endroit qui n’est qu’à moi et où je peux rester pendant quatre, cinq, six ou même sept heures – sans avoir à côté de moi quelqu’un qui hurle en jouant à Call of Duty. »
Trouver un nouvel environnement de travail a permis à Jackie de se concentrer encore plus sur les clients qu’elle coachait et d’élargir la gamme de ses services pour aborder la notion de mieux-vivre selon une approche plus holistique. « On peut être en bonne santé mais pas heureux, ou heureux mais pas en bonne santé. Mais quand on parvient à être à la fois heureux et en bonne santé dans tous les aspects de sa vie, c’est une sensation complètement différente, explique-t-elle. Je veux accompagner des femmes qui vivent de façon passive et uniquement réactive, qui subissent leur vie, pour leur montrer qu’elles peuvent exprimer leur volonté et vivre de façon authentique. »
Pour Jackie, il y a un sentiment de liberté lié au fait d’appartenir à la communauté WeWork. Elle apprécie la flexibilité ( English ) de pouvoir travailler dans n’importe quel emplacement WeWork, que ce soit près de chez elle ou en déplacement. « Je travaille à temps partiel dans une salle de sport, parce que c’est une passion, et entre deux séances, c’est bien agréable de pouvoir faire un saut chez WeWork, à moins d’un kilomètre de là, pendant quelques heures, raconte-t-elle. Il y a quelques semaines, j’ai passé le week-end à Miami pour une conférence, et j’ai vraiment apprécié de pouvoir me lever le matin pour aller travailler un peu dans un site WeWork local. »
Cette flexibilité joue un rôle encore plus important puisque Jackie a décidé de jouer les globe-trotteurs. Elle quitte New York ( English ) pour voyager un peu partout, mais elle sait que WeWork sera toujours là pour elle. « Il y a un réel avantage à pouvoir disposer d’un bon espace pour s’installer et commencer à travailler dur, affirme-t-elle. Le simple fait d’avoir un endroit où l’étincelle pouvait surgir, où je pouvais avoir cet impact, a été absolument révolutionnaire. »
Melanie Mannarino est écrivaine, rédactrice en chef, stratège numérique et auteure de plusieurs livres, notamment The (Almost) Zero Waste Guide.
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